Transports

Dans notre région, nous comptons principalement sur le transport motorisé individuel. Mais pourquoi ?
transports pvl / Peter Gisler

La chaîne jurassienne structure les voies de communication. Nous devons contourner les montagnes, creuser un tunnel ou passer par-dessus les montagnes. L’autoroute A16 contourne la montagne de Montoz par Sonceboz mais passe sous Pierre Pertuis et sous le Graitery. Le chemin de fer effectue le même contournement par Sonceboz mais sillonne dans les gorges de Court et dans les gorges de Moutier. Cependant, il passe sous le Chaluet vers Granges et sous le Weissenstein vers Soleure. De plus, ces lignes secondaires ont été construites à voie unique. Les trains ne disposent que d’une voie et doivent se croiser dans les gares. La capacité de transport de ces lignes s’en trouve limitée. C’est la raison pour laquelle le train qui monte de Bienne est partagé à Sonceboz. Une partie poursuit sa route vers Tavannes et une autre vers Courtelary. Il n’occupera ainsi qu’un seul sillon sur la partie inférieure de son trajet.

 

Ces contraintes conduisent à une durée de trajet en train de 45 minutes entre Tramelan et Bienne alors que la distance à vol d’oiseau est de 15 kilomètres. Ce temps est rédhibitoire. Surtout lorsqu’on le compare aux 60 minutes nécessaires pour parcourir le trajet (grande ligne) entre Berne et Zurich. Nous reportons notre choix sur l’automobile plus rapide et congestionnons les routes dans les goulots. Les trajets s’allongent dans les bouchons en ville de Bienne.

 

Nous prônons une approche pragmatique : combiner les forces de tous les moyens de transports. Améliorons l’efficacité ferroviaire, profitons de la flexibilité des bus et plaçons des parkings-relais aux nœuds de communication (par exemple à Sonceboz, St-Imier ou Tavannes) pour favoriser le transfert modal. Et complétons le tout avec un étoffage de l’offre de partages de voitures et du co-voiturage.

Communiqués de presse nationaux

Prise de position nationale sur l'électromobilité

Les vert‘libéraux s'engagent pour une véritable stratégie nationale et proposent un objectif plus ambitieux que les scénarios actuels en matière de transports. Ils demandent de plus que des mesures de direction et d'accompagnement soient appliquées, de même qu'une réforme fiscale écologique (initiative TE vs TVA) et un système de bonus/malus pour les nouveaux achats de véhicules. Il faut assurer une transition durable vers l'électromobilité et favoriser son usage, en élaborant des conditions cadres qui sachent être claires tout en anticipant les besoins futurs.